SpAaM Remix Palais de Tokyo

Strange place by Olivier Blaecke + « More Cockpits » Yann Weissgerber – Spamm
Additional sound remix by TetAar Wednesday and Anarmonia
Extrait de la Performance SPAMM – Super Art Modern Museum – Remix – Palais de Tokyo – Paris – 12 Avril 2012 – spamm.fr

Emeline Gabet – France Culture – 16/04/2012

« L’art numérique prend son envol au Palais de Tokyo, à Paris. A l’occasion de la réouverture du musée, jeudi dernier, le SPAMM, SuPer Art Modern Museum, musée (en ligne) des arts super modernes a proposé au Trocadéro une performance numérique inédite.

Ils sont trois pour remixer en direct les œuvres vidéo exposées sur le SPAMM, galerie d’art virtuelle. Olivier Blaecke, vidéaste, Tetaar Wednesday et Anarmonia, auteurs de musiques actuelles, étaient les invités de Michaël Borras, plus connu sous le nom de Systaime et Thomas Cheneseau, créateurs du SPAMM, partenaire de Silicon Maniacs, le site d’actualité sur les nouvelles technologies.

Leur performance : mélanger les créations hébergées sur le SPAMM et sublimer le parcours de l’internaute, devenu spectateur d’art digital l’espace d’une soirée.

Le point de départ est une salle de cinéma souterraine, au milieu d’espaces fraichement ouverts au public. Assis dans l’obscurité, l’auditoire entame une ballade inédite de trente minutes dans l’univers bigarré des œuvres digitales du SPAMM : totems numériques, stars déchues et héros pixelisés. Au total, une douzaine d’oeuvres vidéo, parmi celles d’Olivier Blaecke, de Nicolas Sassoon, de Jon Satrom, Sarah Weis et Arturo Cubacub, se retrouvent « moulinées » au clic de souris des trois artistes imprégnés de culture «geek ».

« J’ai sélectionné des oeuvres du Spamm tant pour leur côté visuel que sonore. Je les ai remixé, trashé, respammé en quelque sorte » confie Olivier Blaecke pour décrire son processus de création. « Mon intention était de « perdre » le signal, de le noyer dans un déluge de pixels glitchés » ajoute-t-il.

Un véritable défilé numérique

Pour le vidéaste, « les oeuvres du Spamm se nourrissent de la profusion de vidéos et d’informations qu’offre (ou qu’impose) Internet. J’ai voulu leur opposer des lieux déserts, étranges, vides, mais chargés d’histoire, comme l’ancienne ambassade d’Irak abandonnée à Berlin Est ou les pentes rocheuses fumantes du Vésuve à Naples ».

Le résultat est étonnant : un parcours singulier, véritable défilé numérique construit autour d’images originales, rythmé par les créations sonores et les musiques sélectionnées pour illustrer ou contraster avec ce qui passe sous nos yeux. »

Article intégral sur le site de France Culture

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